Croissance : un bon trimestre et la prévision 2011 est atteinte
Publié le 15.02.2012, 11h07 | Mise à jour : 12h44
C'est une bonne surprise. La croissance de l'économie française en 2011 a atteint 1,7%, après 1,4% en 2010. Un résultat obtenu grâce à un quatrième trimestre meilleur que prévu (+0,2%), selon les chiffres de l'Institut national de la statistique et des études économiques. Legouvernement avait maintenu jusqu'au bout sa prévision (+1,75%) alors que la plupart des économistes tablaient plutôt sur une croissance du PIB de 1,6% en 2011 et un recul de 0,2% au quatrième trimestre.
«Les Cassandre qui attendaient la récessionsont démentis», a réagi la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement Valérie Pécressesur son compte Twitter. Soulignant que la croissance en 2011 était «conforme à la prévision du gouvernement publiée en août», François Baroin relève que ce résultat a été acquis dans «un environnement international difficile». «Chacune des trois principales composantes de la croissance, le commerce extérieur, la consommation des ménages et les investissements, a apporté une contribution positive au cours du dernier trimestre 2011», note encore le ministre de l'Economie.
La demande intérieure et les exportations profitent au PIB
Globalement, la demande intérieure finale (consommation des ménages et investissement des entreprises hors stocks) a contribué positivement à la croissance : +0,3 point au quatrième trimestre, après +0,2 point au troisième. Les exportations ont progressé au même rythme qu'à l'été (+1,2%), alors que les importations reculaient (-1,2% après +0,7%). En conséquence, le solde du commerce extérieur a contribué positivement à la croissance: +0,7 point après +0,1 point. Cet effet est cependant plus que compensé par les variations de stocks des entreprises, qui ont pesé à hauteur de -0,8 point sur l'évolution de l'activité, après une contribution neutre au troisième trimestre, toujours selon l'Insee.
L'investissement dans les biens manufacturés rebondit (+2,2% après -0,8%), notamment dans l'automobile. En moyenne sur 2011, il progresse de 2,9% (après un recul de 1,4% en 2010), contribuant pour +0,6 point à la croissance annuelle. Les dépenses d’énergie-eau-déchets des ménages reculent (-3,6% après +5,7%) avec le climat doux de l'automne. Les dépenses alimentaires poursuivent aussi leur baisse (-0,1 % après -0,8 %). En revanche, les achats d'automobiles sont à nouveau dynamiques fin 2011. En moyenne sur 2011, les dépenses de consommation des ménages ralentissent (+0,3% après +1,3%) et contribuent pour +0,1 point à la croissance du PIB.
«Les Cassandre qui attendaient la récessionsont démentis», a réagi la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement Valérie Pécressesur son compte Twitter. Soulignant que la croissance en 2011 était «conforme à la prévision du gouvernement publiée en août», François Baroin relève que ce résultat a été acquis dans «un environnement international difficile». «Chacune des trois principales composantes de la croissance, le commerce extérieur, la consommation des ménages et les investissements, a apporté une contribution positive au cours du dernier trimestre 2011», note encore le ministre de l'Economie.
La demande intérieure et les exportations profitent au PIB
Globalement, la demande intérieure finale (consommation des ménages et investissement des entreprises hors stocks) a contribué positivement à la croissance : +0,3 point au quatrième trimestre, après +0,2 point au troisième. Les exportations ont progressé au même rythme qu'à l'été (+1,2%), alors que les importations reculaient (-1,2% après +0,7%). En conséquence, le solde du commerce extérieur a contribué positivement à la croissance: +0,7 point après +0,1 point. Cet effet est cependant plus que compensé par les variations de stocks des entreprises, qui ont pesé à hauteur de -0,8 point sur l'évolution de l'activité, après une contribution neutre au troisième trimestre, toujours selon l'Insee.
L'investissement dans les biens manufacturés rebondit (+2,2% après -0,8%), notamment dans l'automobile. En moyenne sur 2011, il progresse de 2,9% (après un recul de 1,4% en 2010), contribuant pour +0,6 point à la croissance annuelle. Les dépenses d’énergie-eau-déchets des ménages reculent (-3,6% après +5,7%) avec le climat doux de l'automne. Les dépenses alimentaires poursuivent aussi leur baisse (-0,1 % après -0,8 %). En revanche, les achats d'automobiles sont à nouveau dynamiques fin 2011. En moyenne sur 2011, les dépenses de consommation des ménages ralentissent (+0,3% après +1,3%) et contribuent pour +0,1 point à la croissance du PIB.
La zone euro fait mieux que prévu
La croissance dans la zone euro a atteint 1,5% sur l'ensemble de l'année 2011, selon une première estimation publiée mercredi par l'office européen de statistiques Eurostat. Au quatrième trimestre, cependant, le PIB de la zone euro s'est contracté de 0,3%, en raison du contrecoup de la crise de la dette. En comparaison avec le quatrième trimestre 2010, le PIB corrigé des variations saisonnières a progressé de 0,7%, contre +1,3% au trimestre précédent. Ce repli, le premier depuis le deuxième trimestre 2009, laisse penser que la zone euro va connaître début 2012 une récession, soit deux trimestres consécutifs de contraction de l'activité. Ces chiffres sont toutefois meilleurs que prévu : certains analystes tablaient sur un repli du PIB de 0,4% au quatrième trimestre et une croissance de seulement 0,7% pour l'ensemble de l'année 2011. Pour l'ensemble de l'Union européenne, le produit intérieur brut a reculé de 0,3% au quatrième trimestre mais a augmenté de 1,6% en 2011.
La croissance dans la zone euro a atteint 1,5% sur l'ensemble de l'année 2011, selon une première estimation publiée mercredi par l'office européen de statistiques Eurostat. Au quatrième trimestre, cependant, le PIB de la zone euro s'est contracté de 0,3%, en raison du contrecoup de la crise de la dette. En comparaison avec le quatrième trimestre 2010, le PIB corrigé des variations saisonnières a progressé de 0,7%, contre +1,3% au trimestre précédent. Ce repli, le premier depuis le deuxième trimestre 2009, laisse penser que la zone euro va connaître début 2012 une récession, soit deux trimestres consécutifs de contraction de l'activité. Ces chiffres sont toutefois meilleurs que prévu : certains analystes tablaient sur un repli du PIB de 0,4% au quatrième trimestre et une croissance de seulement 0,7% pour l'ensemble de l'année 2011. Pour l'ensemble de l'Union européenne, le produit intérieur brut a reculé de 0,3% au quatrième trimestre mais a augmenté de 1,6% en 2011.