"Marine Le Pen a dû baisser les yeux", souligne le Front de gauche


"Marine Le Pen a dû baisser les yeux", souligne le Front de gauche

"Marine Le Pen s’est ridiculisée hier soir face à Jean-Luc Mélenchon", souligne ce vendredi Alexis Corbière, animateur du Front de gauche, au lendemain du débat boycotté par Marine Le Pen face à Jean-Luc Mélenchon à Des Paroles et des Actes, sur France 2.
"Pour la première fois, le FN qui depuis plus de 25 ans pollue la vie politique par ses saillies à connotations racistes et antisémites, par ses insultes et ses provocations, a du baisser les yeux et a gardé piteusement le silence devant le candidat du Front de gauche', affirme par communiqué l'animateur du Front de gauche ((lire ici notre compte-rendu du face à face).
"Marine Le Pen fait semblant de s’offusquer devant les mots choisis par le Front de Gauche pour qualifier son discours, mais elle méprise les étrangers et applaudit quand son père cite un collaborateur antisémite. Elle n’a décidément pas la même conception que nous de l’honneur et la dignité. Le Pen a la télé qui garde le silence, cela fait du bien", conclut-il.
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À La Réunion, « les mêmes images que les émeutes de 2005 »


'œil de la rédaction

À La Réunion, « les mêmes images que les émeutes de 2005 »
  
Quatrième nuit d’émeutes à la Réunion, « moins intenses mais plus diffuses » selon la préfecture qui avait appelé en renfort des gendarmes de la métropole. À l’origine, une grève des transporteurs contre la hausse du carburant qui s’est étendue au problème plus global de la vie chère. Une réunion de crise s’est tenue vendredi soir, les participants ont négocié des baisses de prix sur l’essence et l’électricité ainsi que sur les produits de première nécessité, sans pour autant mettre fin à la violence sociale que des jeunes déchaînent un peu partout dans l’île.
Des manifestants à Saint-Denis de La Réunion le 24 février 2012.
25.02.2012Par Anna Ravix« C’est très impressionnant, ce sont les même images que les émeutes de 2005, d’un côté la police et de l’autre des jeunes qui brûlent des voitures et qui caillassent », décrit David Ponchelet, le rédacteur en chef de la radio Réunion première. Le journaliste dépeint des « bandes de gamins de 12, 13, 14 ans » ou encore « des adultes là pour piller qui mettent en première ligne les mineurs »

Le premier soir, c’est un jeune garçon de 9 ans qui a été interpellé. « Au commissariat, il était prêt à se battre avec les gendarmes », raconte David Ponchelet. Les jeunes se sont d’abord attaqués aux magasins et aux centres commerciaux, « des symboles de grande consommation », mais on a aussi rapporté au journaliste que dans ces magasins « il y’avait des mères de famille et des enfants qui profitaient des pillages »

Pour lui, deux mouvements semblent se rejoindre « d’une part, un ras-le-bol de la vie chère et d’autre part un phénomène de violence sociale liée au chômage ». Au Chaudron, un quartier de Saint-Denis où le chômage touche 80% des jeunes, les émeutiers ont été particulièrement violents et sont désormais passés à la « deuxième phase en attaquant le centre d’action sociale et une bibliothèque » mercredi. 

Les nuits de jeudi et vendredi y ont été plus calmes, la préfecture parle d’une violence moindre, mais « plus diffuse ». vendredi soir,  le Port et le Chaudron, épicentres des émeutes ont en effet été le théâtre d’affrontement de moindre intensité, mais d’autres quartiers, plus calmes, ont passé une nuit agitée, notamment dans le sud de l’île, à Saint-Pierre, qui avait été relativement épargnée depuis le début des troubles.  Une dizaine de gendarmes et de policiers ont été blessés, quelques commerces ont été vandalisés et des voitures incendiées. En tout, 56 personnes ont été interpellées, portant à 197 le nombre de personnes interpelées en quatre nuits de violences. 
Manifestation devant la préfecture de Saint-Denis de la Réunion le 24 février 20.
Une réunion de crise 

Plus tôt dans la soirée, tous les regards se tournaient vers la préfecture, où se tenait une réunion de crise avec des élus, des associations et des syndicats. Pendant près de six heures, des manifestants se sont regroupés devant le bâtiment dans une ambiance festive. Quand le président de l’Alliance des Réunionnais Contre la Pauvreté est venu leur annoncer une baisse de 8 centimes sur l’essence, un tarif social pour l’électricité et la baisse des prix d’une quarantaine de produits de première nécessité à partir du premier mars, les manifestants n’ont pas accueilli ces nouvelles comme une victoire. 

Au contraire, leurs slogans exigeaient la démission du préfet et les manifestants interrogés ont affirmé ne pas croire à ces promesses, de toutes façons, insuffisantes. La réunion de crise n’a pas non plus suffit à endiguer la violence sociale que des jeunes ont continué de déchaîner. 

« Il y a forcément quelqu’un derrière » 

Antoine Garnier, journaliste de Réunion première assistait à un rassemblement citoyen au Chaudron vendredi 17 février, avant que les émeutes éclatent. « Depuis quelques jours, des gens attisaient la violence, ils allaient voir des jeunes et leurs disaient qu’il fallait tout casser. » 

Mardi 21, alors que les transporteurs bloquaient la Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP) qui alimente l’île (et ses aéroports) en essence, la fédération nationale des transports routiers négocie une réunion sur la baisse des carburants avec la préfecture, qui s’est tenue vendredi et a étendu son ordre du jour à la vie chère en général. Forte de cette échéance, la fédération décide alors de mettre fin au blocage, après avoir lancé un « appel solennel à la population de la Réunion » pour qu’elle vienne soutenir les transporteurs. Le soir même, les émeutes commençaient. 

En plus de cet appel solennel, Antoine Garnier affirme que plusieurs acteurs du mouvement ont menacé :« vous allez voir, ça va péter ».  Pour lui, cela ne fait donc aucun doute : « il y a forcément quelqu’un derrière ». Cependant, aucun leadership ne semble se détacher de ces émeutes et aucun acteur politique ne tente la moindre récupération. 

« Personne ne veut s’adosser ce mouvement là, en même temps, ce désordre arrange beaucoup de gens », conclut Antoine Garnier. David Ponchelet fait échos à ce constat : « nous sommes en pleine période électorale, c’est sûr que certains acteurs ont des arrières pensées ».  À la fin de la réunion qui s’est tenue vendredi soir, les participants ont pourtant lancé un nouvel « appel solennel », au calme cette fois-ci. 

Un ras-le-bol citoyen 

Sur l’île, les enjeux électoraux sont de taille : 30% de chômage, 60% chez les jeunes et une personne sur deux vit en-dessous du seuil de pauvreté. En marge des violences et dans sud de la Réunion, des rassemblements citoyens ont vu le jour, un phénomène que Sophie Person, journaliste pour Réunion première, n’avait jamais constaté. « A Saint-Pierre, il y a des rassemblements tous les soirs depuis une semaine, et ce n’est pas du tout les même personnes que d’habitude, qui ont l’habitude de manifester ». 

Là-bas, le front de mer a en effet offert aux habitants de l’île, au « ras-le-bol » de la vie chère, une tribune naturelle. « La semaine dernière, j’ai vu une jeune mère monter sur un muret et simplement raconter qu’avec deux smic, elle ne s’en sortait plus ». La journaliste précise que la vie est très chère à la Réunion, les produits importés, comme les produits laitiers  régulièrement cités en exemple, passent du simple au double, de la métropole à l’île.  

De quoi occuper les candidats qui devraient s’y croiser la semaine prochaine : après Marine Le Pen (Front national), c’est François Bayrou (Modem), François Hollande (Parti socialiste) et selon quelques échos, Nicolas Sarkozy (UMP) qui devraient faire le déplacement. 

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Tunisie : un président pas comme les autres


Tunisie : un président
pas comme les autres

Moncef Marzouki a un parcours original et il personnifie les espoirs de démocratie du Printemps Arabe.
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Le style de cet opposant historique à l'ex-président Ben Ali surprend et tranche avec le passé.
Le style de cet opposant historique à l'ex-président Ben Ali surprend et tranche avec le passé. Crédit Reuters
Dans un monde arabe choqué par les massacres en Syrie, et les dérives du nouveau pouvoir militaire égyptien, la personnalité originale, et le style de l'actuel président de la république tunisien Moncef Marzouki sont une source d'espoir.
Depuis qu'il prêté serment le 13 décembre dernier, le style de cet opposant historique à l'ex-président Ben Ali (docteur en médecine, il a été président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme), surprend, et tranche avec le passéIl a une page Facebook qui a plus de 90 000 fans : il ne porte jamais de cravate, et arbore un pin's à l'effigie d'Ahmed Ouerghi, un jeune martyr de la révolution tunisienne.
"C’est le premier militant des Droits de l’Homme qui accède au pouvoir dans le monde arabe et musulman", comme le note Abed Charaf (hebdo La Nation). Et il est le plus fragile des chefs d'Etat maghrébin. "Ce n’est pas un général, comme le mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, ni un ancien apparatchik reconverti, parachuté au pouvoir par les avions de l’Otan, comme le libyen Mustapha Abdeljalil. Ce n’est pas non plus un islamiste de palais, comme Abdelilah Benkirane, et il n’a ni gaz, ni pétrole, ni l’appui d’une puissante armée, comme Abdelaziz Bouteflika" en Algérie.
De plus ce président tunisien "n’a même pas l’appui d’une majorité de Tunisiens. Son parti n’a pas remporté les élections à la Constituante d’octobre 2011. Son accès à la présidence est le résultat d’un compromis politique dans lequel les islamistes d’Ennadha ont joué un rôle central, en acceptant de ne pas tout accaparer à l’issue des premières élections post-Benali", ajoute Charaf.
Paradoxalement une de ses chances, c'est que la Tunisie "n’a pas de pétrole ni de gaz. Le pays n’a pas une importance stratégique majeure. Il ne constitue pas une menace éventuelle sur la rive sud de la Méditerranée, et n’a pas la prétention de jouer un rôle majeur dans les relations internationales. Rien ne pousse donc les pays occidentaux à s’y intéresser de manière particulière".
Son style différent s'est aussi exprimé lors sa tournée au Maroc, en Mauritanie, et en Algérie du 8 au 13 février. Au Maroc qu'il connaît bien pour y avoir vécu, avec son père obligé de s'exiler car il tait dans l'opposition tunisienne, et y avoir décroché son baccalauréat au lycée français de Tanger, il a préféré dormir che sa soeur , dans un quartier populaire de Marakkech, plutôt que dans la résidence officielle qui lui était proposée souligne Jeune Afrique.
Et si "arrivé au pouvoir à la suite d'une révolution, Marzouki s'est prudemment abstenu de donner des leçons de démocratie à ses pairs maghrébins" il a, par contre, "insisté pour rencontrer, à chacune de ses escales, des représentants de l'opposition et de la société civile". De plus "le président tunisien a demandé à se recueillir sur la tombe de l'avocat Youssef Fathallah, militant des droits de l'homme, assassiné par les Groupes islamiques armés (GIA) en 1994".
Cela n'empêche pas les critiques de le considérer comme un opportuniste, faisons crédit à ce président récemment arrivé au pouvoir, et souhaitons lui de réussir la transition démocratique de son pays.

Afrique du Sud : hospitalisé, Nelson Mandela, 93 ans, «va bien»


Afrique du Sud : hospitalisé, Nelson Mandela, 93 ans, «va bien»

Publié le 25.02.2012, 09h54 | Mise à jour : 12h43
Nelson Mandela et sa femme Graca Machel  dans leur maison de Johannesburg, en mai 2011. 

Nelson Mandela et sa femme Graca Machel  dans leur maison de Johannesburg, en mai 2011.  |AFP/ELMOND JIYANE

Zoom
L'ancien dirigeant sud-africain  a été hospitalisé samedi matin. Il souffrirait de des douleurs abdominales. «Le  Jacob Zuma souhaite annoncer que l'ancien président Nelson Mandela a été admis à l'hopital aujourd'hui, 25 février 2012», a annoncé un communiqué de la présidence. 
Un peu plus tard, le porte-parole de Jacob Zuma s'est voulu rassurant : le premier président de l'après-apartheid, affectueusement surnommé Madiba, âgé de 93 ans, «a bon moral et va bien».

 Jacob Zuma précise dans son communiqué : «Madiba se plaint depuis longtemps de douleurs abdominales et les médecins ont estimé qu'il avait besoin d'une attention médicale spécialisée. Nous lui souhaitons une récupération rapide et nous l'assurons de l'amour et des voeux de tous les Sud-Africains et des gens à travers le monde.»

Le porte-parole de l'ANC, le parti au pouvoir, a démenti les rumeurs selon lesquelles Nelson Mandela aurait été opéré.
«Il souffrait de douleurs abdominales depuis quelque temps et il a été décidé qu'il devait recevoir l'attention de spécialistes. Ce n'était pas une admission en urgence, c'était prévu. (...) Il ne faut pas s'inquiéter», a déclaré Keith Koza à la chaîne e-news, ajoutant : «C'est un contrôle médical, il n'y a pas d'opération.»

La petite fille de Mandela, Ndileka, a elle aussi déclaré à l'AFP qu'elle n'était «pas inquiète». «Je ne crois pas que ça soit une grosse histoire. Il est en parfaite . Quand je l'ai vu mercredi, il avait bon moral, était en parfaite santé.» 

Déjà traité l'an dernier pour des troubles respiratoires
Mandela avait déjà été hospitalisé l'an dernier. Le 27 janvier 2011, il avait été été admis à la clinique privée Milpark, à Johannesburg, officiellement pour des « examens de routine », mais son grand âge faisait craindre le pire au pays qui porte une admiration sans bornes au premier président noir de l’Afrique du Sud. Il en était ressorti deux jours plus tard, après avoir été traité pour des troubles respiratoires aigus. Séquelle d’une tuberculose contractée lors de son emprisonnement au bagne de Robben Island (sud-ouest) où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention, après sa condamnation par le régime de l’apartheid à la prison à vie en 1964.

M. Mandela est apparu pour la dernière fois en public à la finale de la coupe du monde de football, organisée par l'Afrique du Sud, en juillet 2010. Séjournant d'habitude dans son village de la province d'Eastern Cape, il avait regagné son domicile de Johannesburg le mois dernier.

Le Prix Nobel de la paix 1993, artisan de la réconciliation nationale entre Blancs et Noirs, élu président de la nation arc-en-ciel en 1994, s’est retiré de la vie politique en 2001, deux ans après avoir quitté la présidence. Il s'est fait de plus en plus discret, ses apparitions publiques de plus en plus rares. Il a publié en 2010 « Conversations avec moi-même », plongée dans un Mandela intime, aux fondements de son action publique.
LeParisien.fr

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