Syrie : la Croix rouge négocie pour évacuer Edith Bouvier et les blessés piégés à Homs
Publié le 24.02.2012, 18h52 | Mise à jour : 25.02.2012, 13h18
Les forces syriennes ont tué au moins 16 civils samedi en reprenant le bombardement du quartier de Baba Amr à Homs, et en ouvrant le feu dans les provinces de Hama et Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La veille, le bilan avait atteint 53 morts, selon l'OSDH.
A Homs, on croyait vendredi la journaliste du «Figaro» Edith Bouvier bientôt tirée d'affaire, mais les choses se sont compliquées sur le terrain.
La Croix rouge internationale et le Croissant rouge arabe syrien avaient annoncé que la reporter, blessée à la jambe lors d'un bombardement mercredi matin à Homs, figurait parmi les 7 blessés évacués dans l'après-midi à Baba Amr, le quartier rebelle de Homs.
Mais dans la soirée, les négociations étaient toujours en cours. Elles ont repris ce samedi matin entre la Croix-Rouge internationale, le régime et les opposants syriens. «Nous poursuivons nos efforts plus que jamais pour obtenir une évacuation médicale et sécurisée des journalistes étrangers» à Homs, a assuré de son côté à l'AFP Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Sans vouloir donner plus de détail sur ces efforts.
Le pouvoir accuse les rebelles d'entraver l'évacuation de la journaliste française et du photographe britannique Paul Conroy. Les dépouilles des corps de Marie Colvin et de Rémi Ochlik, les deux reporters tués au cours du pilonnage, attendent également d'être rapatriées. L'Américaine, grand reporter du Sunday Times, et le Français, photographe à l'agence IP3 Press, ont perdu la vie mercredi dans le bombardement de cette maison transformée en centre de presse à Baba Amr.
Dans une vidéo de 6 minutes 30, postée jeudi sur Youtube, Edith Bouvier, allongée sur un lit de fortune, lançait un appel au secours aux autorités françaises pour l'aider à quitter Homs le plus vite possible. «J'ai la jambe cassée au niveau du fémur. J'ai besoin au plus vite d'être opérée. Ici, les médecins nous ont très bien traités mais ils ne peuvent pas pratiquer d'opération chirurgicale», témoignait-elle.
Le régime syrien, accusé «d'assassinat» par Nicolas Sarkozy, nie toute responsabilité dans l'attaque qui a coûté la vie à Marie Colvin et Rémi Ochlik mercredi.
VIDEO. L'appel à l'aide de la journaliste Edith Bouvier
A Homs, on croyait vendredi la journaliste du «Figaro» Edith Bouvier bientôt tirée d'affaire, mais les choses se sont compliquées sur le terrain.
Mais dans la soirée, les négociations étaient toujours en cours. Elles ont repris ce samedi matin entre la Croix-Rouge internationale, le régime et les opposants syriens. «Nous poursuivons nos efforts plus que jamais pour obtenir une évacuation médicale et sécurisée des journalistes étrangers» à Homs, a assuré de son côté à l'AFP Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Sans vouloir donner plus de détail sur ces efforts.
Le pouvoir accuse les rebelles d'entraver l'évacuation de la journaliste française et du photographe britannique Paul Conroy. Les dépouilles des corps de Marie Colvin et de Rémi Ochlik, les deux reporters tués au cours du pilonnage, attendent également d'être rapatriées. L'Américaine, grand reporter du Sunday Times, et le Français, photographe à l'agence IP3 Press, ont perdu la vie mercredi dans le bombardement de cette maison transformée en centre de presse à Baba Amr.
Dans une vidéo de 6 minutes 30, postée jeudi sur Youtube, Edith Bouvier, allongée sur un lit de fortune, lançait un appel au secours aux autorités françaises pour l'aider à quitter Homs le plus vite possible. «J'ai la jambe cassée au niveau du fémur. J'ai besoin au plus vite d'être opérée. Ici, les médecins nous ont très bien traités mais ils ne peuvent pas pratiquer d'opération chirurgicale», témoignait-elle.
Le régime syrien, accusé «d'assassinat» par Nicolas Sarkozy, nie toute responsabilité dans l'attaque qui a coûté la vie à Marie Colvin et Rémi Ochlik mercredi.
VIDEO. L'appel à l'aide de la journaliste Edith Bouvier
LeParisien.fr