Éditeurs et fabricants de consoles ont fait la part belle aux titres pleins d'hémoglobine, peu compatibles avec les réseaux sociaux.
L'E3, le salon mondial des jeux vidéo qui vient de fermer ses portes, a été très éloigné de la tendance du moment : des jeux simples pour tous publics, à jouer sur le réseau social Facebook et les téléphones mobiles. L'éditeur californien Zynga et le finlandais Rovio n'étaient pas présents. En revanche, les grands acteurs traditionnels ont présenté des jeux souvent violents et très coûteux à concevoir. Le marché est devenu considérable : plus de 50 milliards d'euros. Chacun a montré ses gros muscles. Modern Warfare 3 chez Activision, Mass Effect 3, Battlefield 3, Star Wars : the Old Republic et Need for Speed chez Electronic Arts, Driver San Francisco, Far Cry 3 et Tom Clancy's Ghost Recon chez Ubisoft, Saint's Row the Third chez THQ. Pour la promotion de ce dernier jeu, l'éditeur avait loué les services d'une vingtaine de jeunes femmes, habillées d'un simple maillot de bain mauve, qui lavaient des voitures devant le centre de congrès. De plus, des jeux très violents ont été présentés par Microsoft, ainsi que par Nintendo pour sa prochaine console Wii U et surtout Sony pour sa future portable PS Vita.
Les plus jeunes n'ont pas été tout à fait oubliés. Nintendo a dévoilé une série de concerts pour célébrer les vingt-cinq ans de La légende de Zelda, Mario Kart 3D et Kid Icarus Uprising. Microsoft a aussi présenté Kinect Disneyland Adventures, la deuxième version de son jeu de sports Kinect Sports et Kinect Fun labs pour personnaliser ses programmes.
Après le rachat de Playdom, Disney a montré des jeux pour Facebook, ce qui était une exception. De son côté, Activision a présenté son futur jeu Skylanders,Spyro'sAdventure pour les très jeunes qui sera lancé mi-octobre. Ce titre utilisedes figurines en plastiques : ces jouets peuvent prendre vie dans un programme de jeux vidéo, sur l'écran d'un téléphone mobile, d'un PC ou d'une console, en les posant sur un plateau spécial.
Un peu de poésie et de fraîcheur ont été apportés par le français Ubisoft. En vingt-cinq ans, le troisième éditeur mondial a «vendu au total 500 millions de jeux vidéo», a rappelé Yves Guillemot, son président. Il avait dans sa besace des titres amusants. Le concepteur Michel Ancel a montré une nouvelle version d'un personnage phare d'Ubisoft : Rayman Origins. Un jeu bourré de références à ses ancêtres : Rayman, bien sûr, et aussi au jeu d'arcade Space Invaders, Mario et également Tetris. L'éditeur français a dévoilé Les aventures de Tintin, au graphisme un peu grossier, et une nouvelle version des «Lapins crétins», très drôle. Quatre personnes doivent se contorsionner ensemble, face à la caméra d'une Xbox 360, pour recréer les contours d'un personnage fantastique, comme une ombre chinoise.
La palme de la poésie revient à Hye-Yeon Nam, une jeune coréenne qui a créé une nouvelle sorte de manette de jeux vidéo au moyen de French kiss, un baiser sur la bouche entre deux personnes. «Au départ, c'était une idée pour m'amuser avec mon ami. Le dispositif ne coûte pas cher, dans les 50 dollars au total. Une personne pose un minuscule aimant sur sa langue et l'autre porte un casque spécial. En nous embrassant sur la bouche, nous contrôlons une boule de bowling sur un PC», explique la doctorante du Georgia Institute of Technology. «Cela fonctionne. Et elle ajoute en souriant ce n'est pas si nouveau, avec Kinect, le corps sert de contrôleur».
Les plus jeunes n'ont pas été tout à fait oubliés. Nintendo a dévoilé une série de concerts pour célébrer les vingt-cinq ans de La légende de Zelda, Mario Kart 3D et Kid Icarus Uprising. Microsoft a aussi présenté Kinect Disneyland Adventures, la deuxième version de son jeu de sports Kinect Sports et Kinect Fun labs pour personnaliser ses programmes.
Après le rachat de Playdom, Disney a montré des jeux pour Facebook, ce qui était une exception. De son côté, Activision a présenté son futur jeu Skylanders,Spyro'sAdventure pour les très jeunes qui sera lancé mi-octobre. Ce titre utilisedes figurines en plastiques : ces jouets peuvent prendre vie dans un programme de jeux vidéo, sur l'écran d'un téléphone mobile, d'un PC ou d'une console, en les posant sur un plateau spécial.
Un peu de poésie et de fraîcheur ont été apportés par le français Ubisoft. En vingt-cinq ans, le troisième éditeur mondial a «vendu au total 500 millions de jeux vidéo», a rappelé Yves Guillemot, son président. Il avait dans sa besace des titres amusants. Le concepteur Michel Ancel a montré une nouvelle version d'un personnage phare d'Ubisoft : Rayman Origins. Un jeu bourré de références à ses ancêtres : Rayman, bien sûr, et aussi au jeu d'arcade Space Invaders, Mario et également Tetris. L'éditeur français a dévoilé Les aventures de Tintin, au graphisme un peu grossier, et une nouvelle version des «Lapins crétins», très drôle. Quatre personnes doivent se contorsionner ensemble, face à la caméra d'une Xbox 360, pour recréer les contours d'un personnage fantastique, comme une ombre chinoise.
La palme de la poésie revient à Hye-Yeon Nam, une jeune coréenne qui a créé une nouvelle sorte de manette de jeux vidéo au moyen de French kiss, un baiser sur la bouche entre deux personnes. «Au départ, c'était une idée pour m'amuser avec mon ami. Le dispositif ne coûte pas cher, dans les 50 dollars au total. Une personne pose un minuscule aimant sur sa langue et l'autre porte un casque spécial. En nous embrassant sur la bouche, nous contrôlons une boule de bowling sur un PC», explique la doctorante du Georgia Institute of Technology. «Cela fonctionne. Et elle ajoute en souriant ce n'est pas si nouveau, avec Kinect, le corps sert de contrôleur».
Par Marc Cherki