Nicolas Sarkozy a expliqué jeudi aux enseignants qu'il ne fallait "pas avoir peur du changement"
Il a ajouté que face à des élèves qui changent, les méthodes d'enseignement devaient aussi changer lors d'une table ronde sur la prévention de l'échec scolaire au collège Jean Monnet de Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne).
Le Président a aussi plaidé pour "une éducation nationale à la carte" afin de répondre aux besoins différenciés des élèves.
Louant le travail accompli et soulignant l'importance du rôle des enseignants, Nicolas Sarkozy les a cependant mis en garde: "il n'y a aucun avenir possible dans l'immobilisme, dans le nivellement, dans la paupérisation, absolument aucun".
Sarkozy: "On aura d'autres rendez-vous"
Sarkozy: "On aura d'autres rendez-vous"
"Je sais qu'il y a un problème qui se pose de rémunération pour les profs. Mais je voudrais faire comprendre que tout ne se résout pas par des problèmes de quantité, qu'il y a un problème de qualité aussi, que face à la massification, la société française a fait le choix d'augmenter le nombre de postes. C'était sans doute nécessaire, il ne m'appartient pas de juger", a-t-il dit.
"Mais réfléchissez: compte tenu des déficits, des problèmes que nous avons, on ne peut pas faire le choix à la fois d'augmenter sans cesse le nombre et en même temps d'augmenter la rémunération des statuts", a-t-il également affirmé.
"Je veux que les enseignements ne perdent pas confiance dans leur mission. Elle est aussi importante qu'elle l'était il y a 30 ou 40 ou 50 ans. C'est un métier magnifique dont on a besoin. J'ai conscience que les conditions ont profondément changé, que vous avez encore la passion mais aussi beaucoup de déceptions, que vos initiatives ne sont pas valorisées. On aura d'autres rendez-vous, je serai très présent", a-t-il promis.