L'explosion avait soufflé la terrasse du café Argana, prisé par les touristes. Crédits photo : ABDELHAK SENNA/AFPLe suspect aurait fait allégeance à al-Qaida. D'autres arrestations sont probables selon les autorités. La police française a mis en place un numéro vert.
Une semaine après l'attentat de Marrakech qui a coûté la vie à 16 personnes dont huit Français, trois suspects ont été arrêtés jeudi par les autorités marocaines. Parmi eux, l'auteur principal présumé, qui aurait fait allégeance à al-Qaida.
«Imprégné de l'idéologie jihadiste», l'homme avait tenté à plusieurs reprises de rejoindre la Tchétchénie et l'Irak. Il a également résidé au Portugal en 2004, et en Libye en 2008.Il s'est fait expulsé de ces deux pays. L'auteur présumé a finalement «décidé de perpétrer un acte terroriste à l'intérieur du Maroc», selon les déclarations ce vendredi du ministère de l'Intérieur marocain. Pour cela, il s'est initié à la fabrication d'explosif sur Internet, avant de fabriquer les deux engins qui exploseront dans le café Argana, situé sur la place touristique de Jemma el-Fna.
Les deux autres hommes arrêtés étaient connus pour «avoir participé au recrutement de combattants pour l'Irak», d'après les services de sécurité marocain. Selon le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant, il n'est «pas exclu qu'il y ait d'autres ramifications et d'autres personnes à interpeller».
La police française a lancé un appel à témoin à toute personne s'étant trouvée sur les lieux de l'attentat le 28 avril, dans le cadre de la coopération avec les autorités marocaines. Un numéro vert a été mis en place : 0800 95 80 81.
Attaque au sabre dans un café de Tanger
Un suspect de l'attentat, dont les autorités marocaines n'ont pas précisé s'il faitsait partie des arrestations, a été identifié grâce au témoignage d'un touriste néerlandais qui se trouvait dans le café Argana le jour de l'attentat. Bien connu des services de police marocain, il avait pu bénéficier de la grâce du roi Mohammed VI qui, dans un souci d'apaisement auprès de la population, avait libéré mi-avril de nombreux prisonniers politiques. Parmi eux, de nombreux salafistes.
Le suspect était en prison depuis 2007 pour appartenance à une cellule liée au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Il est également soupçonné d'avoir tué au sabre un Marocain et blessé un touriste français dans un café touristique à Tanger, quelques jours après sa libération.
Mardi, après avoir rendu hommage aux victimes françaises, le président Nicolas Sarkozy a assuré quela France ne laisserait pas le «crime» de l'attentat de Marrakech «impuni» et promis que ses auteurs seraient traqués sans relâche.
source : www.lefigaro.fr
L'explosion avait soufflé la terrasse du café Argana, prisé par les touristes. Crédits photo : ABDELHAK SENNA/AFP
«Imprégné de l'idéologie jihadiste», l'homme avait tenté à plusieurs reprises de rejoindre la Tchétchénie et l'Irak. Il a également résidé au Portugal en 2004, et en Libye en 2008.Il s'est fait expulsé de ces deux pays. L'auteur présumé a finalement «décidé de perpétrer un acte terroriste à l'intérieur du Maroc», selon les déclarations ce vendredi du ministère de l'Intérieur marocain. Pour cela, il s'est initié à la fabrication d'explosif sur Internet, avant de fabriquer les deux engins qui exploseront dans le café Argana, situé sur la place touristique de Jemma el-Fna.
Les deux autres hommes arrêtés étaient connus pour «avoir participé au recrutement de combattants pour l'Irak», d'après les services de sécurité marocain. Selon le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant, il n'est «pas exclu qu'il y ait d'autres ramifications et d'autres personnes à interpeller».
La police française a lancé un appel à témoin à toute personne s'étant trouvée sur les lieux de l'attentat le 28 avril, dans le cadre de la coopération avec les autorités marocaines. Un numéro vert a été mis en place : 0800 95 80 81.
Attaque au sabre dans un café de Tanger
Un suspect de l'attentat, dont les autorités marocaines n'ont pas précisé s'il faitsait partie des arrestations, a été identifié grâce au témoignage d'un touriste néerlandais qui se trouvait dans le café Argana le jour de l'attentat. Bien connu des services de police marocain, il avait pu bénéficier de la grâce du roi Mohammed VI qui, dans un souci d'apaisement auprès de la population, avait libéré mi-avril de nombreux prisonniers politiques. Parmi eux, de nombreux salafistes.Le suspect était en prison depuis 2007 pour appartenance à une cellule liée au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Il est également soupçonné d'avoir tué au sabre un Marocain et blessé un touriste français dans un café touristique à Tanger, quelques jours après sa libération.
Mardi, après avoir rendu hommage aux victimes françaises, le président Nicolas Sarkozy a assuré quela France ne laisserait pas le «crime» de l'attentat de Marrakech «impuni» et promis que ses auteurs seraient traqués sans relâche.
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