Nicolas Sarkozy a inauguré son siège de campagne
M.S. | Publié le 18.02.2012, 10h46 | Mise à jour : 13h25
Pour sa première visite au siège de sa campagne, Nicolas Sarkozy est arrivé à pied et s'est offert un bain de foule parmi des dizaines de militants et sympatisants UMP qui l'attendaient devant le 18 rue de la Convention, dans le XVe arrondissement de Paris.
Interrogé sur le choix de ce quartier réputé bourgeois, le candidat-président a déclaré à son arrivée : «C'est un quartier de classes moyennes», c'est-à-dire «les gens à qui je veux parler d'abord». Il a souligné l'aspect «pratique» de la localisation de son QG, situé «exactement entre mon domicile et l'Elysée». «Comme ça je passerai le matin avant d'aller au bureau», a-t-il poursuivi.
NKM porte-parole de sa campagne
Préférant un pull à col roulé sombre à son habituel costume de chef d'Etat, il s'est montré détendu lors de son allocution devant les journalistes. Confirmant le choix de Nathalie Kosciusko-Morizet pour être sa porte-parole, il a souligné que celle-ci avait «toute sa confiance». «C'est quelqu'un qui est ferme dans ses convictions et pas agressive. C'est exactement la campagne qu'on veut mener», a-t-il déclaré. «Cela témoigne aussi de ma volonté qu'il y ait plus de femmes en politique», a-t-il ajouté, avant de préciser que la ministre de l'Ecologie quittera ses fonctions «dans quelques jours» et que son ministère «sera rattaché directement au Premier ministre».
«Une campagne heureuse», «calme», «sans polémique d'un autre siècle», «proche des Français» et «libre». Voilà ce que souhaite le candidat pour les semaines à venir. Pour y parvenir, il a estimé qu'il n'y avait pas besoin d'un organigramme. «Moi, je ne veux pas d'un Etat major pléthorique», s'est-il justifié. «Pas besoin de grand bureau» non plus : «Je veux aller à la rencontre des Français», a-t-il expliqué.
«Aller à la rencontre des Français»
Interrogé sur le rôle d'Emmanuelle Mignon, qui disposera d'un bureau dans ce QG de 600 m2, Nicolas Sarkozy a salué «une jeune femme extrêmement brillante», qui sera chargée de travailler sur tout l'aspect programmatique de sa campagne. En revanche, a-t-il plaisanté, «Angela Merkel n'a pas de bureau». «Nous n'avons pas prévu de meeting avec Barack Obama, David Cameron, Mariano Rajoy ou Angela Merkel», a-t-il ironisé, martelant qu'il voulait «aller à la rencontre des Français».
Outre son directeur de campagne Guillaume Lambert, ainsi que son trésorier Philippe Briand, Nicolas Sarkozy a aussi salué la présence de l'ancien Premier ministre Edouard Balladur, candidat malheureux à la présidentielle de 1995.
«Une campagne du XXIe siècle»
Le candidat-président a par ailleurs éludé une question portant sur la publication prochaine d'un livre, tout en promettant «des surprises» : «Je n'ai pas envie de dire tout ce que l'on va faire, tout de suite. (...) La campagne, c'est une histoire qu'on raconte aux Français», a-t-il déclaré. «Nous avons envie de faire une campagne de XXIe siècle et nous serons aussi heureux de débattre avec ceux qui mènent une campagne du XXe siècle», a-t-il conclu dans un tacle à ses adversaires.
Un mot d'ordre aussitôt repris par NKM à la sortie du siège de campagne. «Je crois que la France attend pour cette campagne des idées du XXIe siècle, là où un certain nombre de candidats sont enfermés soit dans l'invective, soit dans (...) des propositions déjà ressassées des vingtaines, des trentaines de fois», a déclaré la nouvelle porte-parole.
VIDEO. Visite exclusive au coeur du QG de campagne de Nicolas Sarkozy
Interrogé sur le choix de ce quartier réputé bourgeois, le candidat-président a déclaré à son arrivée : «C'est un quartier de classes moyennes», c'est-à-dire «les gens à qui je veux parler d'abord». Il a souligné l'aspect «pratique» de la localisation de son QG, situé «exactement entre mon domicile et l'Elysée». «Comme ça je passerai le matin avant d'aller au bureau», a-t-il poursuivi.
NKM porte-parole de sa campagne
Préférant un pull à col roulé sombre à son habituel costume de chef d'Etat, il s'est montré détendu lors de son allocution devant les journalistes. Confirmant le choix de Nathalie Kosciusko-Morizet pour être sa porte-parole, il a souligné que celle-ci avait «toute sa confiance». «C'est quelqu'un qui est ferme dans ses convictions et pas agressive. C'est exactement la campagne qu'on veut mener», a-t-il déclaré. «Cela témoigne aussi de ma volonté qu'il y ait plus de femmes en politique», a-t-il ajouté, avant de préciser que la ministre de l'Ecologie quittera ses fonctions «dans quelques jours» et que son ministère «sera rattaché directement au Premier ministre».
«Une campagne heureuse», «calme», «sans polémique d'un autre siècle», «proche des Français» et «libre». Voilà ce que souhaite le candidat pour les semaines à venir. Pour y parvenir, il a estimé qu'il n'y avait pas besoin d'un organigramme. «Moi, je ne veux pas d'un Etat major pléthorique», s'est-il justifié. «Pas besoin de grand bureau» non plus : «Je veux aller à la rencontre des Français», a-t-il expliqué.
«Aller à la rencontre des Français»
Interrogé sur le rôle d'Emmanuelle Mignon, qui disposera d'un bureau dans ce QG de 600 m2, Nicolas Sarkozy a salué «une jeune femme extrêmement brillante», qui sera chargée de travailler sur tout l'aspect programmatique de sa campagne. En revanche, a-t-il plaisanté, «Angela Merkel n'a pas de bureau». «Nous n'avons pas prévu de meeting avec Barack Obama, David Cameron, Mariano Rajoy ou Angela Merkel», a-t-il ironisé, martelant qu'il voulait «aller à la rencontre des Français».
Outre son directeur de campagne Guillaume Lambert, ainsi que son trésorier Philippe Briand, Nicolas Sarkozy a aussi salué la présence de l'ancien Premier ministre Edouard Balladur, candidat malheureux à la présidentielle de 1995.
«Une campagne du XXIe siècle»
Le candidat-président a par ailleurs éludé une question portant sur la publication prochaine d'un livre, tout en promettant «des surprises» : «Je n'ai pas envie de dire tout ce que l'on va faire, tout de suite. (...) La campagne, c'est une histoire qu'on raconte aux Français», a-t-il déclaré. «Nous avons envie de faire une campagne de XXIe siècle et nous serons aussi heureux de débattre avec ceux qui mènent une campagne du XXe siècle», a-t-il conclu dans un tacle à ses adversaires.
Un mot d'ordre aussitôt repris par NKM à la sortie du siège de campagne. «Je crois que la France attend pour cette campagne des idées du XXIe siècle, là où un certain nombre de candidats sont enfermés soit dans l'invective, soit dans (...) des propositions déjà ressassées des vingtaines, des trentaines de fois», a déclaré la nouvelle porte-parole.
VIDEO. Visite exclusive au coeur du QG de campagne de Nicolas Sarkozy
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