Pas de 75. Ni de 92, 93 ou 94 sur les plaques d’immatriculation des Autolib’, les nouvelles voitures en libre service déployées à
Paris. En fait, c’est d’un 29 accompagné d’un drapeau noir et blanc que sont estampillés les véhicules gris. 29 pour… le Finistère! On sait que Vincent Bolloré est breton.
Mais le choix de la plaque n’est pas lié au chauvinisme présumé de l’homme d’affaires. « Nous avions pensé immatriculer une partie des voitures en 75, une autre en 92, 93 et 94, mais comme elles sont amenées à circuler partout dans la région, cela avait moins de sens. Et pas question de toutes les immatriculer sur
Paris : on ne voulait pas
heurter les villes de banlieue », explique Jules Varin, le directeur de la communication. Pour mettre tout le monde d’accord, le groupe Bolloré a donc décidé de choisir le lieu de fabrication de la fameuse batterie électrique. Le matériel est en effet monté dans la ville de Ergue-Gaberic, dans le Finistère. « Et puis, ajoute le porte-parole, une immatriculation bretonne, ça donne un petit air écolo qui colle bien avec l’Autolib’. »