A peine rentré de vacances, vous affichez déjà des cernes de panda sous les yeux… Comme 4 Français sur 10, et à l’opposé de l’animal chinois connu pour sa propension au roupillon, vous ne dormez peut-être pas assez. Alors que l’on célèbre aujourd’hui la douzième Journée du sommeil, une étude réalisée par l’Institut national du sommeil et de la vigilance ( INSV) et la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN)* montre que si la durée de sommeil moyenne se stabilise autour de 7 h 5 en semaine et 8 h 11 le week-end, ce n’est pas assez.
Il y a 50 ans, nous dormions 1 h 30 de plus. Surtout, et c’est la grande nouveauté de cette édition, les jeunes adultes, eux, dorment encore moins :5 h 40 en moyenne.
Le syndrome de la sieste Azerty
En cause : le Net et les réseaux sociaux qui rognent sur leur temps passé au lit à récupérer. Or la privation de sommeil — définie par les médecins lorsqu’on dort moins de 6 heures par 24 heures — aune incidence directe sur la santé. De nombreuses études ont montré qu’elle engendrait de la fatigue musculaire, des troubles immunitaires, une prise de poids, mais aussi de l’anxiété ou encore la dépression. Résultat : si on ne dort pas la nuit, eh bien on dort…le jour.
Selon une précédente étude de l’INSV, près de 19 % des Français somnolent sur leur lieu de travail. C’est ce que ses adeptes appellent la sieste Azerty (les 6 premières lettres du clavier d’ordinateur qui s’impriment sur la joue du travailleur assoupi). Derrière la plaisanterie, il y a un véritable phénomène. En 2007, le ministère de la Santé avait d’ailleurs proposé d’expérimenter des lieux de sieste dans une centaine d’entreprises. Toutefois, pour l’instant, rares sont les sociétés qui disposent de salles de repos adéquates. Mais que l’on se rassure, selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), si les Français sont loin derrière les pandas, ils restent toutefois les plus gros dormeurs du globe, devant les Etats-Unis, l’Espagne et le Canada.
* Etude réalisée en janvier par Opinion Way auprès de 1 010 personnes représentatives de la population française.
Le syndrome de la sieste Azerty
En cause : le Net et les réseaux sociaux qui rognent sur leur temps passé au lit à récupérer. Or la privation de sommeil — définie par les médecins lorsqu’on dort moins de 6 heures par 24 heures — aune incidence directe sur la santé. De nombreuses études ont montré qu’elle engendrait de la fatigue musculaire, des troubles immunitaires, une prise de poids, mais aussi de l’anxiété ou encore la dépression. Résultat : si on ne dort pas la nuit, eh bien on dort…le jour.
Selon une précédente étude de l’INSV, près de 19 % des Français somnolent sur leur lieu de travail. C’est ce que ses adeptes appellent la sieste Azerty (les 6 premières lettres du clavier d’ordinateur qui s’impriment sur la joue du travailleur assoupi). Derrière la plaisanterie, il y a un véritable phénomène. En 2007, le ministère de la Santé avait d’ailleurs proposé d’expérimenter des lieux de sieste dans une centaine d’entreprises. Toutefois, pour l’instant, rares sont les sociétés qui disposent de salles de repos adéquates. Mais que l’on se rassure, selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), si les Français sont loin derrière les pandas, ils restent toutefois les plus gros dormeurs du globe, devant les Etats-Unis, l’Espagne et le Canada.
* Etude réalisée en janvier par Opinion Way auprès de 1 010 personnes représentatives de la population française.