C’est un petit pas dans sa folle aventure mais un bond de géant pour son moral. Jeudi, l’Autrichien Félix Baumgartner, équipé d’une combinaison spatiale, s’est jeté dans le vide à près de 22 km d’altitude. Un premier plongeon concluant qui doit le mener cet été à la frontière de l’espace, dans la stratosphère, à 36,5 km du plancher des vaches, pour un saut historique.
Il entend bien battre là le record de chute libre détenu depuis plus d’un demi siècle par un Américain. Et dépasser ainsi la vitesse du son (1 224 km/h), rêvant ainsi de faire « bang! » aucours d’une descente supersonique vers la Terre. Pour l’heure, il en est encore loin. Avant-hier, pour son vol test, le beau gosse de Salzbourg a fait une pointe à 586 km/h. Après 3,33 minutes de chute libre, il a ouvert son parachute puis il s’est posé, sain et sauf, dans le désert du Nouveau-Mexique (Etats-Unis), du côté de la ville de Roswell.
C’est là qu’il avait décollé1 h 40 plus tôt à bord d’une capsule spatiale pressurisée fixée à un ballon de 50 m de haut. Celui-ci a été gonflé la nuit précédent le départ avec 14000 m3 d’hélium hautement explosif. Direction ce qu’on appelle la ligne Armstrong, une région inhospitalière de l’atmosphère où les liquides s’évaporent et où les températures chutent jusqu’à - 60 oC. C’est là, dans cet enfer glacial, qu’il s’est élancé. « La vue est incroyable, bien mieux que ce que j’espérais », s’est-il enthousiasmé.
Le ballon, lui, a poursuivi sa route jusqu’à 30 bornes d’altitude puis a, comme prévu, éclaté. La capsule, elle, s’en est séparée grâce à un engin explosif avant d’atterrir, sans dommage, dans le désert du Nouveau-Mexique. A l’issue de son saut de l’ange prolongé, Félix, vedette du base jump (discipline de parachutisme qui consiste à sauter d’une falaise ou d’un monument), a confié que le plus dur avait été le froid. « Je pouvais à peine bouger mes doigts. Nous devons encore travailler cet aspect », a-t-il commenté. Un second test en conditions réelles, cette fois-ci à 27 km, est programmé ces prochaines semaines. D’ores et déjà, celui qui a l’étoffe des héros du XXIe siècle a marqué l’histoire de la chute libre puisqu’il n’est que le troisième homme à survivre à un saut depuis une altitude aussi élevée.
Il entend bien battre là le record de chute libre détenu depuis plus d’un demi siècle par un Américain. Et dépasser ainsi la vitesse du son (1 224 km/h), rêvant ainsi de faire « bang! » aucours d’une descente supersonique vers la Terre. Pour l’heure, il en est encore loin. Avant-hier, pour son vol test, le beau gosse de Salzbourg a fait une pointe à 586 km/h. Après 3,33 minutes de chute libre, il a ouvert son parachute puis il s’est posé, sain et sauf, dans le désert du Nouveau-Mexique (Etats-Unis), du côté de la ville de Roswell.
C’est là qu’il avait décollé1 h 40 plus tôt à bord d’une capsule spatiale pressurisée fixée à un ballon de 50 m de haut. Celui-ci a été gonflé la nuit précédent le départ avec 14000 m3 d’hélium hautement explosif. Direction ce qu’on appelle la ligne Armstrong, une région inhospitalière de l’atmosphère où les liquides s’évaporent et où les températures chutent jusqu’à - 60 oC. C’est là, dans cet enfer glacial, qu’il s’est élancé. « La vue est incroyable, bien mieux que ce que j’espérais », s’est-il enthousiasmé.
Le ballon, lui, a poursuivi sa route jusqu’à 30 bornes d’altitude puis a, comme prévu, éclaté. La capsule, elle, s’en est séparée grâce à un engin explosif avant d’atterrir, sans dommage, dans le désert du Nouveau-Mexique. A l’issue de son saut de l’ange prolongé, Félix, vedette du base jump (discipline de parachutisme qui consiste à sauter d’une falaise ou d’un monument), a confié que le plus dur avait été le froid. « Je pouvais à peine bouger mes doigts. Nous devons encore travailler cet aspect », a-t-il commenté. Un second test en conditions réelles, cette fois-ci à 27 km, est programmé ces prochaines semaines. D’ores et déjà, celui qui a l’étoffe des héros du XXIe siècle a marqué l’histoire de la chute libre puisqu’il n’est que le troisième homme à survivre à un saut depuis une altitude aussi élevée.