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CHEZ MONSIEUR CLAUDE, C'EST PIRE QU'AU BORDEL : TU PAYES D'ABORD ET TU N'ES MÊME PAR SÛR D'ÊTRE SATISFAIT !
20 Janvier 2012 Par RESF
CHEZ MONSIEUR CLAUDE, C'EST PIRE QU'AU BORDEL :
TU PAYES D'ABORD ET TU N'ES MÊME PAS SÛR D'ÊTRE SATISFAIT !
Il semble que Môssieur Guéant ait bien retenu la leçon des aventures lues dans la presse et peut-être sur ses fiches de police de Dodo la Saumure et autres maquereaux fréquentant du beau linge : pour faire prospérer son affaire, c'est avant qu'il faut faire payer.
Rien de surprenant dès lors qu'il vienne d'enjoindre à ses tenanciers de préfectures de taxer forfaitairement de 110 € tous les clients, sans papiers déposant une première demande de titre de séjour : ils devront accompagner leur premier dossier d'un petit cadeau aux services à Monsieur Claude, un timbre fiscal de 110 € sans même avoir l'assurance que leur demande sera satisfaite.
Au-delà du parallèle folklorique et pertinent entre Guéant et les tenanciers de maison close, l'affaire est tout à la fois sordide et inquiétante.
Sordide parce qu'il s'agit de faire payer une vraie somme (110 € quand le PV dissuasif pour téléphone au volant est porté à 135 €) à une population à qui on interdit de travailler et qui, souvent, vit avec bien moins de dix € par jour. Ils paieront, bien sûr, parce que l'objectif, l'obtention de papiers, est sans prix à leurs yeux. Mais ce sera au prix de vrais sacrifices qui précariseront encore leur situation. Cette somme, avancée à fonds perdus, s'ajoute à celles exigées lors de la délivrance d'un titre de séjour : 340 € contre 220 € en 2005 auxquels il faut ajouter 220 € pour ceux qui n'ont pas de visa et 19 € de confection de titres biométriques... presque 600 € au total !
L'autre aspect est peut-être le pire. Il existe, aujourd'hui, en France, des fonctionnaires, une chaîne de fonctionnaires, qui réfléchissent, discutent, pèsent, supputent d'abord sur les meilleurs moyens pour dissuader quelques milliers de migrants de se fixer en France. Et sur le moyen de leur faire cracher le maximum, mais pas trop pour que ce ne soit pas rédhibitoire, s'ils décident tout de même de rester.
Nous ne savons pas qui sont ces fonctionnaires ni les services auxquels ils appartiennent. Nous ne connaissons que le nom de Guéant, leur Chef et celui de Sarkozy, leur inspirateur.
Nous tenons cependant à assurer aux uns comme aux autres, l'expression de notre très profond mépris. Celui-là même qui, à n'en pas douter, accompagnera un jour leurs noms s'ils sont connus et leur action dans les manuels d'histoire.
Richard Moyon RESF Fontenay aux Roses (92)