François Hollande, le candidat PS à la présidentielle, a ironisé jeudi à Laval (Mayenne) sur la "soudaine repentance" de Nicolas Sarkozy sur son arrêt au Fouquet's le soir de son élection.
"Il a été pris d'une soudaine repentance, il a promis de ne plus retourner au Fouquet's. Je le rassure, il n'aura pas besoin d'y retourner la prochaine fois !", a lancé M. Hollande lors d'une réunion publique qui a rassemblé quelque 800 personnes, qui l'ont chaudement applaudi.
"Il y avait quelque chose d'émouvant à le voir balbutier, bafouiller. Si les Français ne veulent pas revoir le même président dans le même restaurant, il faut changer de président", a-t-il ajouté un peu plus tard, alors qu'il parcourait les rues du vieux centre de Laval.
Revenant sur les propositions avancées par M. Sarkozy la veille à la télévision, il a lancé: "j'ai entendu le candidat sortant parler de 1.000 euros, c'est son tarif ! Il avait déjà parlé d'une prime de 1.000 euros pour les salariés, combien l'ont touchée ?".
"Comment arrive-t-il à promettre cet allègement ? En supprimant la prime pour l'emploi du même montant : quelle différence pour le smicard ? J'ai fait le calcul: 3 euros par mois et voilà comment on fait une campagne électorale", a-t-il dénoncé.
Pour le candidat socialiste, "c'est une fuite en avant, un sauve qui peut". "La démocratie n'est pas une amnésie où l'on se représente dans cinq ans", avec les mêmes promesses, a mis en garde le socialiste.
Accueilli par les militants qui scandaient "François président", M. Hollande a affirmé: "nous allons gagner le 6 mai !", date du second tour de la présidentielle.
"Gagner non pas pour nous mêmes, pas simplement pour notre parti, pas simplement pour la gauche qui doit être rassemblée, mais gagner pour la France qui nous attend et nous espère", a-t-il dit.
François Hollande s'est prêté au jeu du bain de foule, des photos souvenirs et des discussions impromptues avec des habitants - malgré la cohorte de médias le suivant - qui dans une petite crêperie, qui du haut de son balcon. Même Désiré, le caniche d'une Lavalloise, a eu droit à sa poignée de mains.
"Il a été pris d'une soudaine repentance, il a promis de ne plus retourner au Fouquet's. Je le rassure, il n'aura pas besoin d'y retourner la prochaine fois !", a lancé M. Hollande lors d'une réunion publique qui a rassemblé quelque 800 personnes, qui l'ont chaudement applaudi.
"Il y avait quelque chose d'émouvant à le voir balbutier, bafouiller. Si les Français ne veulent pas revoir le même président dans le même restaurant, il faut changer de président", a-t-il ajouté un peu plus tard, alors qu'il parcourait les rues du vieux centre de Laval.
Revenant sur les propositions avancées par M. Sarkozy la veille à la télévision, il a lancé: "j'ai entendu le candidat sortant parler de 1.000 euros, c'est son tarif ! Il avait déjà parlé d'une prime de 1.000 euros pour les salariés, combien l'ont touchée ?".
"Comment arrive-t-il à promettre cet allègement ? En supprimant la prime pour l'emploi du même montant : quelle différence pour le smicard ? J'ai fait le calcul: 3 euros par mois et voilà comment on fait une campagne électorale", a-t-il dénoncé.
Pour le candidat socialiste, "c'est une fuite en avant, un sauve qui peut". "La démocratie n'est pas une amnésie où l'on se représente dans cinq ans", avec les mêmes promesses, a mis en garde le socialiste.
Accueilli par les militants qui scandaient "François président", M. Hollande a affirmé: "nous allons gagner le 6 mai !", date du second tour de la présidentielle.
"Gagner non pas pour nous mêmes, pas simplement pour notre parti, pas simplement pour la gauche qui doit être rassemblée, mais gagner pour la France qui nous attend et nous espère", a-t-il dit.
François Hollande s'est prêté au jeu du bain de foule, des photos souvenirs et des discussions impromptues avec des habitants - malgré la cohorte de médias le suivant - qui dans une petite crêperie, qui du haut de son balcon. Même Désiré, le caniche d'une Lavalloise, a eu droit à sa poignée de mains.