La candidate de Lutte Ouvrière à l'élection présidentielle Nathalie Arthaud a renvoyé jeudi soir dos à dos droite et gauche en estimant que le patronat sera toujours en place, au lendemain du second tour, que le vainqueur soit Nicolas Sarkozy ou François Hollande.
"Le lendemain du 6 mai, on aura toujours ce patronat rapace cherchant à faire payer la crise aux travailleurs", a-t-elle déclaré devant 200 personnes lors d'une réunion publique à Rouen.
"Que ce soit Hollande ou Sarkozy, les coups tomberont et il faudra nous défendre au lieu de nous bercer d'illusions", a-t-elle affirmé.
La candidate qui fut la première à déposer ses 500 signatures au Conseil constitutionnel a estimé en particulier que les salariés n'avaient "aucune raison" de faire confiance à François Hollande. "Si futur gouvernement socialiste il y a, il fera ce que la finance lui impose", a-t-elle assuré.
Elle a notamment fustigé "les reculs" des socialistes sur des propositions qui auraient pu faire preuve "d'audace" comme la réforme du quotient familial ou la tranche d'imposition à 75 %. "Aussitôt ces mesures annoncées, aussitôt la marche arrière a été enclenchée", a-t-elle souligné.
Nathalie Arthaud a aussi épinglé Nicolas Sarkozy "serviteur zélé des patrons", Marine Le Pen "une ennemie mortelle pour la classe ouvrière" et Jean-Luc Mélenchon accusé d'avoir pour "modèles" les gouvernements de François Mitterrand.
La candidate a défendu "un programme de lutte" comprenant notamment "l"interdiction des licenciements", "l'indexation des salaires sur les prix", "l'expropriation des capitalistes à commencer par les banques" ou encore "la création d'un service public du logement". Elle a estimé qu'elle était ainsi "la seule candidate communiste" dans cette campagne et qu'un vote en sa faveur exprimerait "la lutte collective pour changer la vie".
"Le lendemain du 6 mai, on aura toujours ce patronat rapace cherchant à faire payer la crise aux travailleurs", a-t-elle déclaré devant 200 personnes lors d'une réunion publique à Rouen.
La candidate qui fut la première à déposer ses 500 signatures au Conseil constitutionnel a estimé en particulier que les salariés n'avaient "aucune raison" de faire confiance à François Hollande. "Si futur gouvernement socialiste il y a, il fera ce que la finance lui impose", a-t-elle assuré.
Elle a notamment fustigé "les reculs" des socialistes sur des propositions qui auraient pu faire preuve "d'audace" comme la réforme du quotient familial ou la tranche d'imposition à 75 %. "Aussitôt ces mesures annoncées, aussitôt la marche arrière a été enclenchée", a-t-elle souligné.
Nathalie Arthaud a aussi épinglé Nicolas Sarkozy "serviteur zélé des patrons", Marine Le Pen "une ennemie mortelle pour la classe ouvrière" et Jean-Luc Mélenchon accusé d'avoir pour "modèles" les gouvernements de François Mitterrand.
La candidate a défendu "un programme de lutte" comprenant notamment "l"interdiction des licenciements", "l'indexation des salaires sur les prix", "l'expropriation des capitalistes à commencer par les banques" ou encore "la création d'un service public du logement". Elle a estimé qu'elle était ainsi "la seule candidate communiste" dans cette campagne et qu'un vote en sa faveur exprimerait "la lutte collective pour changer la vie".