Retoquée par la main secourable du palais royal à la faveur d’un plan de restructuration (quelque 145 millions € sur les 700 millions € nécessaires), la Royal Air Maroc (RAM), telle l’oiseau de Minerve prend son envol, les prix aussi. Et c’est bien ce qui fâche les Congolais de Brazzaville qui, à cause du monopole impitoyable de la compagnie aérienne Marocaine, n’ont guère le choix que d’emprunter ses lignes.
Avec une flotte de plus de 44 avions porteurs, la RAM est la première compagnie arienne Africaine en termes de chiffre d’affaires et deuxième pour le portage.
Le 07 Décembre dernier, elle a signé un partenariat avec l’AEA (Association of European Airlines), une plateforme qui regroupe les compagnies aériennes européennes. Elle devenait ainsi la seule compagnie aérienne non européenne à intégrer cette structure et pourra ainsi bénéficier dans le cadre de ce partenariat de plusieurs avantages dont notamment des études et analyses réalisées par les experts de l’AEA et avoir accès aux mises à jour de la réglementation européenne.
A 6000 km, le Congo-Brazzaville reste l’une des destinations les plus chères d’Afrique Subsaharienne. Pourtant, cette communauté n’a cessé de s’agrandir depuis 10 ans, devenant, après le Sénégal, la deuxième communauté noire la plus importante au Maroc, permettant ainsi à la RAM de rajouter des lignes supplémentaire et d’accroître la fréquence des vols réguliers.
Cette question tend à devenir le centre des préoccupations de la diaspora Congolaise au Maroc, les voies du ciel étant le trait d’union le plus sûr avec le pays.
Les Congolais du Maroc, résignés, désabusés par le diktat de la RAM, enragent de ce que leur gouvernement qui a signé plusieurs accords et partenariats commerciaux avec le pays des shérifs, ne daigne s’intéresser de près à ce flagrant “délit de cherté” et ne négocie des conventions, aux fins de soulager les bourses des représentants en pays ami !
Devant la “bouderie” des Congolais qui n’ont pas forcément une visibilité, la crise économique, l’envolée des cours du pétrole, le kilométrage,… volent au secours de la RAM. Pourtant, tel un garde turc, le prix du billet aller-retour n’a quasiment pas bougé ces dernières années et oscille entre 14.000 DH et 16 .000 DH ! Il a rarement connu la décote, sauf au lancement de la ligne Pointe-Noire où pendant une période relativement courte, il valait presque autant que la moitié du tarif habituel !
Pendant la période de la CAN 2012 et uniquement pour les destinations Gabon et Guinée équatoriale, le prix du billet aller-retour est à partir de 8000 DH, au grand bonheur des supporters Marocains !
Peut-être qu’avec l’application de la convention open sky en 2012 qui ouvrira le ciel Marocain à la concurrence, favorisant l’avènement de nouveaux porteurs, les prix obèses de la RAM passeront-ils à la diète. En attendant, il faudra payer au prix fort le privilège de pénétrer le ventre de l’albatros !
Avec une flotte de plus de 44 avions porteurs, la RAM est la première compagnie arienne Africaine en termes de chiffre d’affaires et deuxième pour le portage.
Le 07 Décembre dernier, elle a signé un partenariat avec l’AEA (Association of European Airlines), une plateforme qui regroupe les compagnies aériennes européennes. Elle devenait ainsi la seule compagnie aérienne non européenne à intégrer cette structure et pourra ainsi bénéficier dans le cadre de ce partenariat de plusieurs avantages dont notamment des études et analyses réalisées par les experts de l’AEA et avoir accès aux mises à jour de la réglementation européenne.
A 6000 km, le Congo-Brazzaville reste l’une des destinations les plus chères d’Afrique Subsaharienne. Pourtant, cette communauté n’a cessé de s’agrandir depuis 10 ans, devenant, après le Sénégal, la deuxième communauté noire la plus importante au Maroc, permettant ainsi à la RAM de rajouter des lignes supplémentaire et d’accroître la fréquence des vols réguliers.
Cette question tend à devenir le centre des préoccupations de la diaspora Congolaise au Maroc, les voies du ciel étant le trait d’union le plus sûr avec le pays.
Les Congolais du Maroc, résignés, désabusés par le diktat de la RAM, enragent de ce que leur gouvernement qui a signé plusieurs accords et partenariats commerciaux avec le pays des shérifs, ne daigne s’intéresser de près à ce flagrant “délit de cherté” et ne négocie des conventions, aux fins de soulager les bourses des représentants en pays ami !
Devant la “bouderie” des Congolais qui n’ont pas forcément une visibilité, la crise économique, l’envolée des cours du pétrole, le kilométrage,… volent au secours de la RAM. Pourtant, tel un garde turc, le prix du billet aller-retour n’a quasiment pas bougé ces dernières années et oscille entre 14.000 DH et 16 .000 DH ! Il a rarement connu la décote, sauf au lancement de la ligne Pointe-Noire où pendant une période relativement courte, il valait presque autant que la moitié du tarif habituel !
Pendant la période de la CAN 2012 et uniquement pour les destinations Gabon et Guinée équatoriale, le prix du billet aller-retour est à partir de 8000 DH, au grand bonheur des supporters Marocains !
Peut-être qu’avec l’application de la convention open sky en 2012 qui ouvrira le ciel Marocain à la concurrence, favorisant l’avènement de nouveaux porteurs, les prix obèses de la RAM passeront-ils à la diète. En attendant, il faudra payer au prix fort le privilège de pénétrer le ventre de l’albatros !