Les sites de partage de fichiers réagissent en catimini à la fermeture surprise du leader de ce marché. Filesonic a suspendu une grande partie de ses activité. Fileserve et VideoBB ont arrêté de rétribuer leurs contributeurs.
Les sites de partage de fichiers sont légion sur le net. La fermeture surprisepar le FBI, jeudi dernier, du leader du marché, Megaupload, a donc inévitablement fait des vagues. Filesonic, qui proposait exactement les mêmes services, avait par exemple suspendu ses fonctions de partage lundi matin. «Notre service ne peut être utilisé que pour envoyer et récupérer les fichiers que vous avez vous-même envoyés», pouvait-on lire en page d'accueil du site. La mesure devrait être temporaire. Le temps de faire le ménage sur les serveurs et d'enlever les fichiers piratés signalés par les ayants droit?
Le site Fileserve a quant a lui supprimé son programme de rétribution des contributeurs. L'entreprise payait les utilisateurs qui partageaient des fichiers très demandés. Le site promettait de rémunérer 25$ tous les 1000 téléchargements. Cette «générosité» suspecte était précisément pointée du doigt par le FBI dans l'affaire Megaupload. Les autorités américaines y voyaient une incitation au piratage et mettaient ainsi en doute le statut de simple hébergeur.
Le site uploaded.to a pris une autre mesure préventive plus curieuse: elle a interdit l'accès à son site à toutes les adresses IP venues des Etats-Unis. Probablement pour éviter d'être visé à son tour par la justice américaine. Rapidshare, principal concurrent de Megaupload et ancien leader du marché, a pour sa part fait savoir qu'il n'avait rien à se reprocher et que son activité ne serait pas modifiée.
Les sites qui rassemblent des séries ou des films à consulter en streaming, comme dpstream.net, pâtissent directement de cette raréfaction des plate-formes. Seuls Purevid et Mixturevideo, parmi les plus répandus sur ce marché du streaming «illégal», poursuivent leur activité. Profitant de ce quasi-monopole, les deux sites ont mis en œuvre une politique agressive et obligent désormais les utilisateurs à ouvrir un compte payant pour regarder des vidéos. Pour le pire ou pourle meilleur, la vie du pirate ordinaire s'en trouve considérablement compliquée.
Le site Fileserve a quant a lui supprimé son programme de rétribution des contributeurs. L'entreprise payait les utilisateurs qui partageaient des fichiers très demandés. Le site promettait de rémunérer 25$ tous les 1000 téléchargements. Cette «générosité» suspecte était précisément pointée du doigt par le FBI dans l'affaire Megaupload. Les autorités américaines y voyaient une incitation au piratage et mettaient ainsi en doute le statut de simple hébergeur.
Le site uploaded.to a pris une autre mesure préventive plus curieuse: elle a interdit l'accès à son site à toutes les adresses IP venues des Etats-Unis. Probablement pour éviter d'être visé à son tour par la justice américaine. Rapidshare, principal concurrent de Megaupload et ancien leader du marché, a pour sa part fait savoir qu'il n'avait rien à se reprocher et que son activité ne serait pas modifiée.
Des sites profitent de la rareté des plateformes
Les sites de partage ne sont pas les seuls touchés. La fermeture de la plate-forme de streaming Megavideo a elle aussi fait peur aux concurrents. VideoBB, son adversaire direct, qui appartiendrait d'après Numerama au même groupe que Fileserve, a lui aussi bouleversé ses pratiques. Le système de rétribution a été supprimé et le catalogue nettoyé. Lundi matin, le site ne proposait plus que 44 vidéos. Difficile toutefois d'assurer pour le moment que les fichiers ont bel et bien été effacés des serveurs.Les sites qui rassemblent des séries ou des films à consulter en streaming, comme dpstream.net, pâtissent directement de cette raréfaction des plate-formes. Seuls Purevid et Mixturevideo, parmi les plus répandus sur ce marché du streaming «illégal», poursuivent leur activité. Profitant de ce quasi-monopole, les deux sites ont mis en œuvre une politique agressive et obligent désormais les utilisateurs à ouvrir un compte payant pour regarder des vidéos. Pour le pire ou pourle meilleur, la vie du pirate ordinaire s'en trouve considérablement compliquée.