Vainqueur à Tours (0-1), Montpellier décroche le dernier billet pour les 8e de finale de la Coupe de France. Face au pensionnaire de Ligue 2, les Héraultais ont souffert jusqu'au bout mais rejoignent les autres ténors de l'élite grâce à Cabella. Ils affronteront Châteauroux (L2) dans deux semaines.
Il n'y a pas eu de Tours de magie. Les actuels deuxièmes de Ligue 1 ont fait prévaloir leur rang face aux neuvièmes de Ligue 2 (0-1). Tours, qui restait pourtant sur cinq victoires lors de leurs six derniers matchs, pouvaient pourtant rêver à un exploit mais il leur a manqué ce grain de folie pour faire douter des Héraultais solides à défaut d'être brillants. Surveillé de très près, Olivier Giroud, qui revenait dans le club qui l'a propulsé sur le devant de la scène entre 2008 et 2010, aura passé une soirée des plus ingrates. Jamais servi en profondeur, le meilleur buteur de L1 (14 réalisations) n'a jamais été en mesure de se montrer véritablement dangereux et s'est contenté de jouer essentiellement dos au but et en remises. A l'image de son buteur enroué, c'est tout Montpellier qui toussait lors d'une première période équilibrée mais pauvre en occasions.
La promesse Cabella
Dès la reprise, les Pailladins profitaient d'une meilleure entame pour assoir leur domination, en gagnant progressivement la bataille du milieu. Logiquement, ils ouvraient la marque par le prometteur Cabella qui coupait parfaitement le centre de Dernis au premier poteau pour tromper Sopalski (0-1, 53e). A l'image du public du Stade de la Vallée du Cher, les Tourangeaux accusaient sévèrement le coup. La rébellion s'organisait mais elle était trop timide pour ébranler la solidité de la défense montpelliéraine qui, à l'image d'un Stambouli ou d'un Bedimo, se montrait impassible. Et impassable. Hormis quelques longs ballons balancés "dans la boîte" lors des dernières secondes, Tours ne parvenait pas à faire trembler les pensionnaires de L1. Ces derniers devront toutefois hisser leur niveau de jeu s'ils veulent éviter une mauvaise surprise en huitième de finale contre Châteauroux. Car la Berrichonne ne sera peut-être pas aussi respectueuse de la hiérarchie.